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Du champ à l’assiette : de l’ensemencement du blé aux origines du pain

Du blé au pain : une épopée champêtre

Le pain ne naît pas pain, il le devient. Cette phrase, Simone de Beauvoir la prononçait, quelques décennies plus tôt, à propos des femmes. Mais c’est bien du pain, proprement dit, dont nous allons parler. En effet, le pain traverse de nombreuses phases, de la récolte du blé par les moissonneuses-batteuses, à cet aliment, doré et savoureux, que nous aimons si croustillant, à la sortie du four.

La naissance du pain connaît ainsi bien des pérégrinations et je m’en vais vous les conter en essayant de ne pas vous rouler, de trop, dans la farine.

Du champ à l'assiette

Il était une fois, le blé

Avant que d’avoir notre pain « quotidien », l’agriculteur doit semer du blé. Il a du pain sur la planche comme on dit, quoique nous n’en soyons pas là encore. Cette étape s’appelle le semis et commence en automne, durant les mois d’octobre et de novembre généralement. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on nomme ce blé, le blé d’hiver, soit dit en passant.

Maintenant, que se passe t-il ? Le blé germe. Tiens, quel nom donne t-on à cette épisode ? Vous l’aurez deviné, c’est la germination. Le blé ancre ses racines en profondeur (quelques centimètres seulement) pour résister au froid de l’hiver, dont il a, néanmoins, besoin pour continuer son développement. Les températures qui contribuent le mieux à sa croissance, se situent entre -6° et 20°. Cependant, le blé s’adapte très facilement à des températures beaucoup plus basses.

Quelques dizaines de jours après les semailles, les premières pousses apparaissent. Ce phénomène d’éclosion porte un nom : la levée. Trois feuilles sortent progressivement puis, aux alentours des mois de mars et d’avril, une touffe se forme : le tallage est en marche, favorisant la production de nombreuses tiges éparses. La montaison, fin avril, est à l’origine de la poussée de la tige principale, qui mesure alors 1 mètre de hauteur environ.

Entre juin et juillet, l’épi de blé est en ordre de bataille : l’épiaison suit son cours jusqu’à ce que le blé arrive à maturité (vers la fin du mois de juillet).

La moisson peut alors commencer dès lors que la tige est sèche et courbée vers le bas. Les machines agricoles ramassent le blé. Ce dernier est trié et envoyé directement dans un camion.

L’étape intermédiaire entre la récolte du blé et la fabrication de pain consiste en la production de farine. Mais, qu’en est-il du processus ?

D’une poudre de perlimpinpin…

Silo m’était compté, je parlerais de farine. Et c’est bien ce que nous allons faire. Car, une fois les blés récoltés dans les champs de nos chers agriculteurs, ils sont stockés dans des silos avant d’être acheminés vers les industries agro-alimentaires. Autrement, dans le cadre d’une farine artisanale, le meunier et son moulin se chargent de concasser les grains de blé. A deux méthodes, une même fin : la fabrication de farine !

Avant de moudre les grains de blé, ces derniers sont « nettoyés » et débarrassés des impuretés (cailloux, autres graines, etc.) susceptibles de s’être glissés malencontreusement lors de la culture du blé. Ensuite, seulement, ils sont écrasés et triés successivement à travers des tamis de différentes tailles. Les trois parties qui composent le grain de blé, à savoir, le germe, le son et la farine de blé, sont ainsi séparés, puis, mélangés de nouveau afin d’obtenir plusieurs types de farines : farine t 150, t 65, t 55, t 45, etc. Plus la farine est blanche, plus elle est de qualité. Une fois l’opération terminée, celle-ci est disposée dans des sacs de farine prévus à cet effet. Elle arrive en paquets chez le boulanger qui peut désormais préparer son pain.

… Au pain du boulanger !

Le boulanger reçoit la farine à pain et se donne du cœur à l’ouvrage. Plusieurs étapes l’attendent dans sa fabrication du pain :

  1. Le pétrissage lui permet d’obtenir une pâte par association d’eau, de farine, de sel et de levure qu’il mélange dans son pétrin
  2. Le pointage est le moment où la pâte commence à gonfler
  3. La division consiste à découper la pâte en petites boules qu’on nomme « pâtons »
  4. La détente laisse les pâtons se reposer et gonfler
  5. Le façonnage du boulanger donne une forme ronde ou allongée aux pâtons
  6. L’apprêt dispose les « pains » sur un tissu, appelé la « couche »
  7. La cuisson est l’ultime étape qui vise à enfourner les pains, après leur avoir dessinés des stries avec une lame de rasoir

Les pains sont prêts ! Le boulanger n’a plus qu’à les sortir du four, les ranger et les vendre…

Du blé au pain, en passant par la farine pour machine à pain

Vous l’aurez compris, avec du blé, on fait de la farine, et, avec de la farine, on fait du pain. Le blé tendre est LA variété de blé qui permet la panification.

Lancez-vous dans la préparation de la pâte à pain grâce aux Farines d’Amaëlle ! Notre boutique vend de nombreuses farines pour machines à pain, dites « prêtes à l’emploi ». Vendues dans de petits sachets de 2,5 ou 5kg, nos farines de pain vous permettront de réaliser des pains de différentes saveurs à l’image de notre farine pour pain complet, notre farine pour pain de campagne, etc.

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